Parmi ces derniers, les uns manquent de fleurs apparentes, comme le figuier dont on croit la fleur renfermée au-dedans du fruit. Le style lui-même est beaucoup plus long que celui du S. tuberosum, et chose importante à noter, les ovaires restent toujours stériles et le fruit en est inconnu. De ce genre sont la plupart des champignons, les éponges, les morilles & sur-tout les truffes surgelées, qui de plus n’ont point de racines. 99. fig. 4. Cette espece de champignon ou de truffe, est de la grosseur d’une noix, quelquefois d’une noisette, Truffle pour la chasse & même plus petite, arrondie, raboteuse, inégale ; d’une substance qui n’est ni dure, ni molle, & d’un noir pourpre ; elle est couverte d’une écorce semblable à du cuir, grise, rousse, semée de petits grains par-dessus, renfermant en-dedans une substance fongueuse, d’un blanc tirant sur le pourpre, subdivisée & distribuée en des cellules cotonneuses & molles, remplies de très-petites graines, qui font une masse, & qui sont attachées par des filamens. On ne remarque ni chevelu, ni filamens de racines aux truffes qu’on tire de terre. Elle ne sort point de terre ; elle y est cachée à environ un demi-pié de profondeur. On n’observe point dans les pays où elles croissent abondamment, & où on en mange beaucoup, qu’elle cause des indigestions, ni même qu’elle fatigue l’estomac
ACHAB, roi d’Israël, fils d’Amri, est fameux par son impiété. Ilderim, c.-à-d. l’Éclair ou la Foudre, sultan turc, fils et successeur d’Amurat, se fit proclamer à la mort de son père en 1389, et fit aussitôt étrangler son frère aîné, qui voulait lui disputer le trône. ACCIUS ou ATTIUS (Lucius), un des plus anciens poëtes tragiques de Rome, né vers 180 av. J.-C., mort dans un âge avancé, était fils d’un affranchi. On voyait sur tous ces beaux vieux meubles et dans tous les coins de ces grands salons surdorés, des bonnets, des corsets, des paquets, des coffrets, des sachets, des sultans, des flacons, des mantilles, avec des pots de rouge et des pantoufles, et cet encombrement dépenaillé donnait parfaitement l’avant-goût de ces maisons de ci-devants, dont on a fait des maisons d’arrêt pendant la révolution ; mais c’était à l’exception de l’abondance des vivres, pourtant. Ces sociétés, dont Charlemagne avait donné l’exemple en créant dès 785 l’Académie appelée palatine parce qu’elle se réunissait dans son propre palais, fleurirent à la renaissance des lettres, et surtout en Italie, où chaque ville avait son Académie ; elles se répandirent ensuite en France et dans les autres pays de l’Europe
» À la confirmation des faits qui précèdent, l’exposante offre à monsieur le Président le témoignage des personnes qui voient habituellement monsieur le marquis d’Espard, et dont les noms et qualités sont désignés ci-dessous, parmi lesquelles beaucoup l’ont suppliée de provoquer l’interdiction de monsieur le marquis d’Espard, comme le seul moyen de mettre sa fortune à l’abri de sa déplorable administration, et ses enfants loin de sa funeste influence. Elle commence à être consommée par les personnes de marque et même les Papes. Il est vrai que le comte d’Auersperg ne dit pas précisément si c’est par écrit ou de vive voix qu’il fit sa déclaration à Heine à propos du « changement » de sa simple question en une « accusation de fait » contre Dessauer. Il a une fierté d’autant plus invincible qu’il ne l’avoue pas et donne à ses résistances toutes sortes de prétextes. Mais, il faut le reconnaître, qu’il s’agisse de l’ancien ou du nouvel Hugo, il a toujours eu une séduction dans l’accueil, une grâce de politesse charmante… S. de Memphis. – V. de Carie, dans la presqu’île de Cnide. B. – En l’an XI (1802), pour le Département de la Moselle : « Elle est cultivée surtout dans l’arrondissement de Sarreguemines… Elle s’est prodigieusement multipliée depuis 1794, où elle est devenue d’un grand secours dans la disette qui s’est fait sentir… Elle était même presque inconnue au milieu du dernier siècle : elle a commencé à s’introduire dans les vignobles dont la population nombreuse, privée de plantes céréales, s’en était fait une précieuse ressource ; elle est aujourd’hui répandue partout ; c’est le légume dont la consommation est la plus grande, en même temps qu’il sert de nourriture aux bestiaux et d’engrais aux porcs
La seconde espece est celle que Mentzelius nomme dans son pugillus rariorum plantarum, truffes d’Allemagne, tubera subterranea testiculorum formâ. Il ne paroît pas que les anciens aient connu notre truffe, car ils décrivent la leur de couleur rougeâtre, & d’une surface lisse ; espece de truffe qui est encore commune en Italie, & qu’on appelle truffe sauvage, mais dont on ne fait aucun cas. On remarque que les truffes viennent plus ordinairement dans des terres incultes, de couleur rougeâtre & sablonneuse, quoi qu’un peu grasses. Il les compare même à une matiere qui change de couleur comme elles. A mesure que la truffe se gonfle, l’écorce se durcit, se gerce, en différens endroits Truffle pour la chasse donner plus de nourriture à la masse qui est plus grosse ; alors la truffe change de couleur, & de blanche qu’elle étoit, on la voit insensiblement se marbrer de gris, & on n’apperçoit plus le blanc que comme un tissu de canaux qui se répandent dans le cœur de la truffe, & qui viennent tendre aux gerces de l’écorce. Il est vrai cependant que les Romains recevoient quelquefois une truffe blanche d’Afrique, qu’ils estimoient singulierement pour son odeur ; ils la nommoient truffe de Lybie, & les Grecs fort peu au fait de toutes les productions africaines, appelloient celle-ci misy cyrénaïque